Animasia 2017 : voyage au cœur de la Bœufromagie
Le week-end dernier, les deux compères Narfi et Tobye sont partis en mission d’exploration au parc des expositions de Bordeaux, à l’occasion de la 13e édition du festival Animasia !
Premier constat : l’organisation du festival et son emplacement sont bien plus agréables que l’année passée, on a bien plus d’espace pour circuler et ça fait du bien (l’année dernière, Tobye a bien failli perdre Narfi dans un océan de combi-pyjama Pokémon, un traumatisme toujours vivace chez le jeune troll) ! Les bénévoles sont toujours autant au top durant ces deux journées intenses, la machine est bien rodée comme dirait l’autre !
La pop culture asiatique est bien représentée à travers les animations (concours de dessin, K-Pop, Cosplays, etc.), quelques conférences et les exposants. Malheureusement pour cette année, Animasia a laissé un goût doux-amer à nos trolls, le festival n’ayant pas vraiment su mettre à l’honneur la culture asiatique dans son côté plus authentique et traditionnel, malgré plusieurs clins d’œil : la représentation d’arts-martiaux (on ne parlera pas des « » »sumos » » »), l’association de Yosakoi, l’école de coréen…
Mais peu de choses dans les conférences ou du coté des invités, et une sale impression de déjà-vu avec le dernier BGF. Finalement, l’attente était peut-être trop grande, quand on a appris que l’édition d’Octobre 2017 allait se dérouler au parc des expositions, ce qui sous-entendait un espace plus important pour faire découvrir un peu plus les spécificités culturelles des différents pays asiatiques. Animasia est un festival qui met à l’honneur « la culture et la pop culture asiatique », avec néanmoins, et un peu malheureusement, plus d’insistance sur la seconde partie.
La place conséquente de l’Indie Game Factory, ou IGF, rassemblant différents développeurs de jeux indépendants, a également de quoi surprendre : si l’initiative est géniale, on l’imagine plus coller à l’esprit d’un BGF, surtout lorsqu’on y constate une absence totale de jeux asiatiques.
Alors bon, on ne demande pas que Matsune ou Miyazaki soient invités, ni qu’on ait un stand Square-Enix. Simplement, faire venir un ou deux développeurs indépendants de la scène asiatique et les intégrer à l’IGF serait un excellent moyen de valoriser le salon, et de raccrocher aux branches un IGF follement intéressant mais quelque peu détaché du thème de l’évènement.
Cette année, Animasia ne nous a pas vraiment fait « voyager au cœur de l’Asie », la qualité des animations et des exposants est certes toujours là (malgré l’absence notable d’Osake qui nous a fait mal à nos petits cœurs), mais cette édition laisse l’impression d’un BGF bis… Sachant que l’on aura dorénavant une alternance tous les 6 mois entre BGF et Animasia, il serait de bon ton que les organisateurs parviennent à véritablement spécialiser chacun de ces salons, afin qu’ils ne restent pas bloqués dans leur état actuel, à n’être que les deux facettes d’une même pièce.