[Re-play] Tropico, j’ai toujours rêvé d’être dictateur
Avec l’arrivée prochaine du dernier opus de la série, je me devais de vous présenter cette série, petit ovni vidéo ludique !
On connait tous les citybuilder Simcity, on y a tous plus ou moins joué, perdu un temps incalculable à gérer les impôts/dépenses publiques, on a tous plus ou moins laissé nos nerfs se tendre dramatiquement après que les canalisations d’eau aient pété ou que les bouchons dans les rues nous aient fait perdre de l’argent… bref, on connaît.
Mais il y a un citybuilder qui pour moi mérite d’être essayé, ré-essayé, acheté et aimé.
Et ce City Builder c’est Tropico.
A défaut d’être un Simcity, Tropico est ce qui s’apparente le plus à un Sincity, car le péché sur Tropico est un business rentable.
Vous incarnez un dictateur « El presidente » d’Amérique latine fraîchement arrivé à la tête de son île après un coup d’état réussi.
Avatar personnalisable dans les limites imposées avec ses deux défauts et ses deux qualités à choisir dans un panel de possibilités chacune apportant son lot de bonus (riche entrepreneur, fils d’ouvrier, instruit…) et/ou de malus (pétomane , pickpocket, menteur…) .
Votre mission sera de rester dictateur le plus longtemps possible. Avec plus ou moins de missions pour chaque île comme repousser la rébellion, développer le tourisme, devenir l’allié des Russes, ou des Américains, remplir son compte suisse etc.
Dans la forme, la série Tropico ne prend pas énormément de risque : un gameplay classique et instinctif où les plantations apportent les matières premières pour son peuple et pour l’exportation que l’on peut vendre telles quelles ou que l’on peut raffiner pour vendre plus cher. Tout comme les minerais différents et variés. On s’approche de la série des Tycoon avec le développement du tourisme pour avoir des fonds pour l’expansion de sa ville.
Une interface un peu galère qui s’améliorera avec les autres épisodes.
Tropico est un jeu de gestion exigeant et fendard où l’on peut choisir le type de dictateur que l’on veut être : un bon vieux Castro, proche du peuple avec des décrets pour la populace et anti-Américains primaire, ou un Ceausescu de poche qui fait exécuter les opposants politiques via ses services secrets. C’est à vous de gérer votre île comme bon vous semble en essayant de contenter vos citoyens tout en vous en mettant plein les poches en faisant les choix les plus judicieux.
Dois-je accepter des tests nucléaires russes proches de mon île contre des subventions à défaut de rassurer les écologistes de mon royaume ?
Dois-je ouvrir une prison sur l’île pour régler les comptes des gêneurs au risque de créer des mouvements de rébellions (que je me ferai un plaisir de massacrer dans la joie et la bonne humeur sur la bande son cubano-brésiliano-olé-olé-soleil-et-cocotiers du jeu ?)
Tant de questions auxquelles vous aurez à répondre en mettant les mains sur ce jeu qui m’a personnellement bien fait marrer.
Alors certes la série se fait un peu vieillotte. Mais le cinquième opus ne va pas tarder à sortir, une aubaine pour tester les premiers jeux que l’on trouve pour trois fois rien aujourd’hui !
Être dictateur, quoi de mieux sérieusement ?
Cons de russes ! Avec leurs conneries mon île n’attire plus de touristes.
Lazylump